avanssant au grès vent
les siens à ses côtés
il hénissait et montrait les dents
se cabrait et tapait des pieds
et le prédateur borné
mordi la croupe musclée
le sang rouge coulait
le long de ses ailes démesurées
traversant les nuages
le corps blanc teinté de rouge avançait
les ailes faisant le bruissement doux des pages
que l’on tourne délicatement pour ne les froisser
le souffle bruyant et irrégulié
il avanssait courageusement
afin d’encore et toujours protéger
tel il le pensait être son devoir uniquement
vers le soleil le pégase et son troupeau avançait
d’un galop régulier et lent
seul à l’avant il dirigeait et protégeait
tel il espérait finir souffrant mais loyalement